onur  aydemir blog
 :  … et   lumineux

Art Chagall childhood trauma creative nonfiction deneyim dijital corpus denemesi dünya Edebiyat Eleştiri flanörün günlüğü flâneur’s diary history holocaust innocence and loss Jeopolitik Kültür melankoli modern şiir nostalji Onur Aydemir Painting Paris personal narrative political aesthetics Political Analysis politics politika Psikanaliz Rus Edebiyatı russia Rusya Savaş Siyaset Soviet Union Tarih Tolstoy trauma and memory trump Türk edebiyatı USA war memoir çocukluk anıları Şiir şiir şiirsel anlatım

fleur de feu

Quand le désert fut derrière nous,
Et la nuit devint le jour,
Quand les étoiles se mirent à scintiller,
Et la douleur devint un conte.
J'ai pensé à toi.


Pour ne pas pleurer sur la route,
Quand je me suis rué à l'intérieur,
De cet immeuble ténébreux.
Personne n'occupait mes pensées.
-pas même l'être que j'aime le plus-
Seule ton âme était là.
J'étais seul à seul avec ton âme.
J'ai pensé à toi.


Une colombe, là, dans les parages,
avec ses petits à ses côtés,
majestueux et altiers ils étaient.
leurs ailes d'un blanc immaculé...
ils volaient avec une telle grâce.
Je me suis arrêté, je les ai regardés.
Je suis resté là, à les contempler,
avec la nostalgie de l'envol...
et tu es venu à mon esprit,
J'ai pensé à toi.


Quand la poussière s'est dissipée,
Et qu'elle a atteint le ciel,
Quand le vent s'est évanoui,
et ces montagnes, que je disais infranchissables,
sont devenues un chemin.
tu étais toujours dans mon esprit.
personne n'était à mes côtés.
J'ai pensé à toi.


Comme un souffle chaud,
Quand ton âme m'a enveloppé,
Pendant des jours, je n'ai pas dormi,
ou peut-être ne pouvais-je m'éveiller.
écoutant ton âme,
dans le creux d'un coquillage,
au milieu des nuages,
sous l'océan,
au bord du monde,
J'ai pensé à toi.


Quand le passé et l'avenir,
s'unissant dans les rêves,
se sont brisés en mille morceaux.
Quand l'âme, s'ouvrant d'un blanc pur,
Dans un feu bleu-violet,
a rougi goutte à goutte,
pour enfin étreindre la réalité.
J'ai ri comme un enfant,
Et me suis tu comme un mort.
J'ai pensé à toi.


En un lieu inconnu,
En un temps insaisissable,
Le phénix est apparu,
Flamboyant et majestueux.
il n'était pas là auparavant,
il est venu quand tous sont partis.
tous s'en vont, lui il vient.
lui il reste, toi tu pars.
J'ai pensé à toi.


Au fond du puits,
J'étais seul comme une pierre.
comme la nuit était majestueuse...
majestueuse et hideuse,
et de plus, si sauvage,
dans son long commencement.
pourtant, elle avait une fin.
et à la fin, la clarté.
quand le soleil a apporté sa lumière.
J'ai pensé à toi.


J'ai pensé à toi...
......
.....
.....
Onur Aydemir
14 Septembre 2025, Ankara